Rapport d'activité de CMA France

Tout au long de l’année, dans chaque territoire, le réseau des CMA a joué son rôle de partenaire économique de premier plan et d’acteur du dernier kilomètre. Il a mis son expertise au service de tous ses publics : artisans, créateurs-repreneurs, apprentis et collectivités territoriales.
Durant cette année, le réseau s’est particulière- ment concentré sur deux sujets majeurs :
- sa transformation baptisée « CAP 2027 ! »
- et le maintien de sa capacité à former en proximité à tous les métiers de l’artisanat.
Ces dernières années, le contexte dans lequel évolue notre réseau a profondément muté et les contraintes budgétaires que nous subissons sont de plus en plus fortes. Malgré une situation saine et un endettement limité, la baisse de nos res- sources entraîne inéluctablement un effet ciseau à très court terme.
Parce que le statu quo n’est pas une option, nous avons immédiatement réagi et choisi d’être les acteurs de notre transformation.
Au travers d’un plan stratégique et d’un plan de transformation, nous nous sommes fixés des objectifs de développement clairs et ambitieux, avec la volonté affichée de retrouver des marges de manœuvre, tout en maintenant nos deux fondamentaux que sont la formation et le développe- ment économique.
Les efforts collectifs effectués pour définir de nouvelles façons de travailler ensemble (mutualisation, harmonisation…) et prendre de nouvelles orientations stratégiques (parcours clients…) ont d’ores et déjà permis de premiers résultats encourageants. Ces efforts, sans précédent, doivent se poursuivre car à travers cette démarche notre but est d’apporter une réponse sur mesure aux besoins des artisans et de répondre aux demandes croissantes de publics de plus en plus diversifiés.
En 2024, le réseau a également poursuivi sa mobilisation sur la question du financement de l’apprentissage pour conserver sa capacité à dispenser des formations de qualité, en proximité et à tous les métiers de l’artisanat.
Que ce soit lors de mes rencontres avec le gouvernement ou avec les parlementaires, j’ai rappelé les propositions concrètes du réseau et insisté sur la nécessité de cibler les NPEC encore davantage selon deux critères : là où les formations produisent la plus grande valeur ajoutée en matière d’insertion dans l’emploi (niveaux 3 et 4) et là où les besoins sont prioritaires (métiers en tension).
L’enjeu pour notre réseau étant de pouvoir répondre à la fois aux attentes d’une jeune génération démontrant un intérêt grandissant pour nos métiers et aux problématiques de recrutement des chefs d’entreprise artisanale qui cherchent à se développer mais aussi à transmettre leur entre- prise.
Ces piliers que sont la formation et le développement économique sont l’ADN de notre action quotidienne. Notre volonté de nous transformer et de maintenir notre capacité à former démontrent que notre réseau est plus que jamais tourné vers l’avenir ; avec l’ambition de s’inscrire dans le temps long, pour proposer toujours plus de performance à ses clients, actuels ou futurs.
C’est le sens de notre engagement et c’est pour cela que nous sommes les artisans de la nouvelle économie, là pour faire battre le cœur de la France !
Nous sommes les artisans de la nouvelle économie, là pour faire battre le coeur de la France !
